Le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole Guy Teissier, entouré de ses négociateurs de la commission de conciliation, a semblé satisfait mercredi 28 janvier, au lendemain de l’accord finalisé avec Force Ouvrière pour sortir de 6 jours de grève. Pour lui l’essentiel est sauvegardé : « le contrat local de propreté n’est pas remis en cause » et la collectivité ne dépensera pas un centime supplémentaire.
Les 10 postes obtenus par FO ? « Il s’agit d’un redéploiement. Aucune embauche supplémentaire n’est donc engagée. » Le dispositif d’astreinte mis en place dans chaque garage ? « Nous économiserons sur les frais en heures supplémentaires » qui étaient engagés pour compenser les absences imprévues.
Selon le président de MPM, les concessions portent sur des points d’ajustement d’une réforme « qui s’applique conformément au vote de cet été des élus communautaires, et va se poursuivre. » Seule concession, pour apaiser les esprits, l’annulation des « rappels à l’ordre qui avait été établis pour des dépassements de temps de pause. » En revanche les sanctions contre les 21 chauffeurs qui avaient cessé le travail sans préavis sont maintenus et les jours de grève ne seront pas payés.
Pour Force Ouvrière, les revendications ont été entendues. Mais pour Patrick Rué, le responsable du syndicat, « cette grève n’aurait jamais du avoir lieu.» Est-ce pour prévenir un prochain conflit ? Guy Teissier a décidé de transformer la mission de conciliation en mission de suivi afin d’évaluer, d’échanger et d’adapter, si besoin, avec les équipes tout au long des prochains mois.
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Lionel Royer-Perreaut, vice-président de MPM :
« L’enjeu c’était le contrat local de propreté»
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