« Un réseau créant des liens à travers l’Europe et au-delà. » Le projet présenté par voie de communiqué mercredi 24 octobre, déjà annoncé par Yvon Berland lors de la rentrée solennelle d’Aix Marseille Université, est ambitieux. Il vise à créer un espace universitaire intégré où étudiants, universitaires, chercheurs et personnels se déplacent et coopèrent aussi librement que dans leur institution d’origine. Huit universités ont décidé de créer cet ensemble baptisé « université civique européenne. »
Avec Aix Marseille Université (France), on retrouve l’Université Kapodistrian d’Athènes (Grèce), l’Université de Bucarest (Roumanie), l’Université Libre de Bruxelles (Belgique), l’Université Autonome de Madrid (Espagne), l’Université de Rome la Sapienza (Italie), l’Université de Stockholm (Suède), l’Eberhard Karls Universität Tübingen (Allemagne).
384 000 étudiants rassemblés
Cette alliance représente plus de 384 000 étudiants et 55 000 membres du personnel. « Elle encouragera le multilinguisme par la rencontre d’individus parlant anglais, français, allemand, grec, italien, roumain, espagnol et suédois. Notre université européenne créera un espace innovant et responsable d’enseignement, de recherche, d’échanges culturels et d’action citoyenne au sein de l’Europe, de la mer Baltique à la mer Méditerranée, tout en dialoguant avec le monde, ses habitants et ses institutions» explique le communiqué.
Un pont de l’Europe vers le Sud
Et d’insister à la veille d’une année marquée par les élections européennes sur un projet qui veut « promouvoir les valeurs, les cultures et la citoyenneté européennes auprès de nouvelles générations d’étudiants. Il favorisera des coopérations novatrices et intégrées, indépendamment des frontières, des langues ou des disciplines universitaires. Il agira à la fois localement et globalement, tout en défiant les problèmes sociaux, économiques ou environnementaux. (…) [Notre] Université Civique Européenne se conçoit comme un instrument essentiel du renouveau du processus d’intégration européenne. » S’il n’y pas de mention spécifique vis-à-vis de la vocation méditerranéenne de la nouvelle institution, les partenaires affirment vouloir se positionner « comme un pont de l’Europe vers le Sud. »