Les entreprises marseillaises s’engagent de plus en plus dans les pratiques innovantes en matière d’emploi et de responsabilité sociétale. La preuve, ce lundi 25 mars, avec la nouvelle remise des labels Emplitude pour l’année 2018 qui a récompensé 38 sociétés du territoire au palais de la bourse de la chambre de commerce et d’industrie Marseille Provence. Au total, cette nouvelle promotion porte le nombre d’entreprises actuellement labellisées à cent.
Suez, ST Microelectronics et Kaporal parmi les nouveaux labellisés
Une vingtaine de sociétés comme Provepharm, Nap Tourisme ou encore la société des eaux de Marseille ont renouvelé leur label pour une durée de trois ans. Mais surtout, ce sont 17 entreprises qui ont reçu leur première labellisation. Parmi elles, des grands groupes comme Suez, ST microelectronics ou encore la marque marseillaise de prêt-à-porter Kaporal : « Nous avions déjà un grand nombre d’actions innovantes. On est fortement impliqué auprès de l’école de vente Skola, nos salariés participent aux opérations de nettoyage de One piece of rubbish et ont même créé un groupe baptisé Kapécolo, raconte Emmanuelle Germani, la directrice des ressources humaines de Kaporal. On a voulu rationaliser toutes ces actions en obtenant ce label ».
Le label Emplitude essaime dans tout le pays
Créée il y a dix ans par l’association Emergences qui anime le plan local pour l’insertion et l’emploi (Plie) de Marseille Provence Métropole, le label Emplitude fait désormais des émules dans toute la France. Le concept est déjà repris dans le Var, à Cannes, dans le Territoire de Belfort, au Creusot et même à l’Ile de La Réunion.
Des contacts avancés avec l’île-de-France pourraient même donner naissance à un label Emplitude dans la capitale. « C’est l’engagement fort des entreprises du territoire qui rayonne dans tout le pays. On montre la voie aux autres », se félicite Sabine Bernasconi, maire des 1-7e arrondissements de Marseille et présidente du Plie. Elle aimerait même que cette exemplarité se traduisent aussi dans la sphère publique : « L’Etat ferait bien de s’en inspirer. Les questions des ressources humaines dans la fonction publique est un vrai débat qu’il faudrait aussi ouvrir », affirme-t-elle.
Lien utile :
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