Jean-Marc Zulesi est l’un des plus jeunes députés LREM à siéger à l’Assemblée nationale. Passionné par son mandat de parlementaire, à 30 ans, il se sent investi d’une « mission » au service des concitoyens, au premier rang desquels ceux de sa 8e circonscription (Salon, Pélissanne, Berre-l’Etang). Ancien chef de projet chez Mirion Technologies à Lamanon, il siège au sein de la commission développement durable et aménagement du territoire et travaille en particulier sur tous les sujets liés à la biodiversité et des transports. « Je me suis beaucoup investi dans les questions de mobilité », confie-t-il, notamment auprès de Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Métropole Aix-marseille Provence, en charge de l’agenda de la mobilité.
Jean-Marc Zulesi a également été nommé président des ateliers de l’innovation durant les Assises de la mobilité dont la clôture a eu lieu en décembre 2017. A cette occasion, le député a remis à la ministre des Transports, Elisabeth Borne, son rapport comptant 35 propositions. « J’ai une conviction, affirme Jean-Marc Zulesi, l’avenir des mobilités ne passera pas par de nouvelles grandes infrastructures, elle passera par l’innovation. Notre philosophie, c’est d’innover par la technologie, dans les usages et selon les territoires ».
Parmi les mesures phares : la création d’une plateforme « mobilité et innovation » accessible à tous les acteurs, publics et privés, avec l’objectif de faciliter les procédures, d’encourager l’expérimentation et de déployer les solutions qui marchent; la création d’un fonds national des mobilités actives pour permettre le cofinancement par l’Etat de projets locaux tels que les « autoroutes à vélos »; ou encore le lancement et l’animation d’un réseau-club des acheteurs publics d’innovation dans la mobilité, avec l’idée de lutter contre la frilosité des collectivités et de faciliter l’accès aux marchés publics aux start-up innovantes. « J’espère que ces propositions seront intégrer dans cette loi pour révolutionner nos mobilités ».
S’il fait partie de ceux qui ont été surnommés « les novices » en politique, Jean-Marc Zulesi n’hésite pas à affirmer ses positions, tant au niveau national, en votant l’amendement visant à interdire le glyphosate, comme au niveau local en revendiquant sa position sur la Métropole. « J’assume mes responsabilité », plaide-t-il. Durant la campagne des législatives, le jeune ingénieur a fait de son ancrage territorial une force. Il a toujours revendiqué être « un enfant du pays » et sillonne sa circonscription. Deux raisons qu’il invoque naturellement pour refuser d’être considéré comme un député hors-sol.