Le dîner au restaurant Peron d’Emmanuel Macron et le meeting de Martine Vassal – au Silo ont rebattu les cartes des municipales. Chacun est amené à se repositionner. Calme plat du côté de Martine Vassal, la présidente LR du Département et de la Métropole comme de Jean-Philippe Agresti, le doyen de la fac de droit, qui sont dans l’expectative.
À droite Bruno Gilles répète à qui veut l’entendre qu’il ira jusqu’au bout : il escompte conquérir le secteur charnière du 4e et du 5e arrondissement et rassembler les déçus de Vassal et Gaudin ailleurs. À gauche, « des membres de collectifs citoyens, élus, militants politiques, syndicaux et associatifs », publient un texte où ils affirment leur volonté « de construire un rassemblement inédit. » « Ensemble, créons un mouvement unitaire pour les municipales de 2020 et au-delà, avec toutes les forces politiques, sociales, associatives, syndicales et économiques prêtes à s’engager sur des valeurs : transparence, solidarité, écologie, humanité, justice. ».
Pas de compromis avec la majorité présidentielle
L’appel , lancé par des militants de gauche, l’extrême gauche, des verts et associatifs a fait débat sur son ouverture, ou non, aux marcheurs et la version publiée mentionne le rejet explicite d’une alliance possible avec LREM : « Nous refusons les compromis (…) avec les représentants de la majorité́ présidentielle. »
Les marcheurs eux se cherchent un candidat. Et tout le monde parle avec tout le monde. Saïd Ahamada et Yvon Berland se sont rencontrés. Entre l’universitaire, président d’Aix Marseille Université, et l’enfant des quartiers nord, député LREM, le dialogue est resté courtois sans plus. L’élu était à l’Elysée jeudi après-midi pour parler de Marseille… Et il doit y retourner.
Suite au dîner présidentiel du Peron, Joan Bencivenga, président de l’Union pour les entreprises se sent investi d’une mission personnelle. Le regard d’Emmanuel Macron, sa volonté de transformer Marseille, l’ont convaincu de s’engager plus loin. En fin de mandat patronal, il étudie sérieusement la possibilité de passer la main de son entreprise de BTP à ses salariés et il a été vu aux Arcenaulx avec des animateurs locaux de LREM jeudi 11 juillet. Il a été reçu à l’Élysée et envisage très sérieusement de se lancer dans la bataille avec une liste autonome qui aille du centre droit aux sensibilités écologistes et de centre gauche.
Yvon Berland sort du bois
Enfin Yvon Berland, présent lors de la rencontre du ministre Cédric O avec les marcheurs jeudi soir doit lui aussi les rencontrer ce vendredi. Cédric O, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’action et des comptes publics, chargé du numérique a d’ailleurs rappelé à la Coque l’attention particulière du président et de l’État pour la cité phocéenne, « La France, a-t-il réaffirmé ne peut réussir sans Marseille. » Un peu plus tôt dans la journée, il affirmait lors de la présentation de l’école du numérique La Plateforme que la ville avait « besoin d’une grande transformation. » Par qui passera ce changement ? A l’heure des grandes vacances, le jeu reste ouvert.
Le dîner au restaurant Peron d’Emmanuel Macron et le meeting de Martine Vassal – au Silo ont rebattu les cartes des municipales. Chacun est amené à se repositionner. Calme plat du côté de Martine Vassal, la présidente LR du Département et de la Métropole comme de Jean-Philippe Agresti, le doyen de la fac de droit, qui sont dans l’expectative.
À droite Bruno Gilles répète à qui veut l’entendre qu’il ira jusqu’au bout : il escompte conquérir le secteur charnière du 4e et du 5e arrondissement et rassembler les déçus de Vassal et Gaudin ailleurs. À gauche, « des membres de collectifs citoyens, élus, militants politiques, syndicaux et associatifs », publient un texte où ils affirment leur volonté « de construire un rassemblement inédit. » « Ensemble, créons un mouvement unitaire pour les municipales de 2020 et au-delà, avec toutes les forces politiques, sociales, associatives, syndicales et économiques prêtes à s’engager sur des valeurs : transparence, solidarité, écologie, humanité, justice. ».
Pas de compromis avec la majorité présidentielle
L’appel , lancé par des militants de gauche, l’extrême gauche, des verts et associatifs a fait débat sur son ouverture, ou non, aux marcheurs et la version publiée mentionne le rejet explicite d’une alliance possible avec LREM : « Nous refusons les compromis (…) avec les représentants de la majorité́ présidentielle. »
Les marcheurs eux se cherchent un candidat. Et tout le monde parle avec tout le monde. Saïd Ahamada et Yvon Berland se sont rencontrés. Entre l’universitaire, président d’Aix Marseille Université, et l’enfant des quartiers nord, député LREM, le dialogue est resté courtois sans plus. L’élu était à l’Elysée jeudi après-midi pour parler de Marseille… Et il doit y retourner.
Suite au dîner présidentiel du Peron, Joan Bencivenga, président de l’Union pour les entreprises se sent investi d’une mission personnelle. Le regard d’Emmanuel Macron, sa volonté de transformer Marseille, l’ont convaincu de s’engager plus loin. En fin de mandat patronal, il étudie sérieusement la possibilité de passer la main de son entreprise de BTP à ses salariés et il a été vu aux Arcenaulx avec des animateurs locaux de LREM jeudi 11 juillet. Il a été reçu à l’Élysée et envisage très sérieusement de se lancer dans la bataille avec une liste autonome qui aille du centre droit aux sensibilités écologistes et de centre gauche.
Yvon Berland sort du bois
Enfin Yvon Berland, présent lors de la rencontre du ministre Cédric O avec les marcheurs jeudi soir doit lui aussi les rencontrer ce vendredi. Cédric O, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’action et des comptes publics, chargé du numérique a d’ailleurs rappelé à la Coque l’attention particulière du président et de l’État pour la cité phocéenne, « La France, a-t-il réaffirmé ne peut réussir sans Marseille. » Un peu plus tôt dans la journée, il affirmait lors de la présentation de l’école du numérique La Plateforme que la ville avait « besoin d’une grande transformation. » Par qui passera ce changement ? A l’heure des grandes vacances, le jeu reste ouvert.