Une cinquantaine de sociétés locales avaient pris l’Eurostar le 18 mai dernier aux côtés du Maire et de Martine Vassal, présidente du Conseil Général. Une dizaine se réunissait mercredi 22 juin au soir à l’Hôtel de Ville pour prolonger l’aventure britannique et témoigner des retombées de ce séjour outre-Manche. « Pour beaucoup, cela a été l’occasion de nouer des relations commerciales prometteuses“, affirme Dider Parakian, adjoint au maire délégué à l’économie. En effet, la plupart des patrons semblent avoir tirer profit du voyage.
Santé et gastronomie locale
« Quand on arrive avec Jean-Claude Gaudin, on a plus de poids et de contacts », explique Eric Gilli, président de Secuderm. Son entreprise qui propose des solutions dans la protection de la peau devrait bientôt enregistrer ses premières ventes au Royaume-Uni et un autre contrat avec la défense britannique est en négociation. Thomas Palmieri, de la Compagnie des Bocaux, en a profité pour démarcher directement les commerçants londoniens en essayant de placer ses produits régionaux, bios et végétariens dans leurs rayons : « Rien de signé pour l’instant mais grâce à la couverture presse du séjour, on nous appelle de toute la France et même de Berlin », se félicite-t-il.
Les Studios Pinewood bientôt à Marseille ?
Enfin, depuis Plus Belle la Vie, Marseille et ses studios de la Belle de Mai cherchent attirer les productions étrangères. La délégation marseillaise a donc visité les studios Pinewood : « Au vu du village qu’ils ont construit autour de leurs studios, on aimerait bien les faire venir à Marseille », avoue Didier Parakian. Newen, la société de production de Plus Belle la Vie, était également du voyage au travers l’une de ses filiales spécialisée dans les effets spéciaux, Studios Post & Prod. « Depuis peu, le crédit d’impôt a été déplafonné de 15% à 30% pour les productions étrangères et Pinewood ne le savait même pas », s’étonne Marianne Carpentier, chef du développement de Studios Post & Prod. Elle a également présenté le savoir-faire marseillais avec des avancées technologiques dans le domaine de l’incrustation de décors et de la 3D. De quoi convaincre la société anglaise de réenvisager de tourner à Marseille plutôt qu’en Thaillande ou en République Tchèque comme elle le fait habituellement.
Après Londres, Kobe et Miami
D’autres bons contacts ont été noués, notamment avec Digital Reality, gestionnaire de Data Center, qui devrait venir en septembre pour étudier un éventuel investissement à Marseille. « Il faut du temps pour récolter les fruits d’une telle initiative », avoue Jean-Claude Gaudin. La Mairie et ses partenaires ne compte pas s’arrêter là. En novembre prochain, une nouvelle délégation dédiée au numérique s’envolera vers Kobe et Osaka dans le cadre de l’année de l’innovation France-Japon. Avant la prochaine destination phare prévue pour 2017 : Miami.