Une « ville unique » au « potentiel incroyable. » Manuel Valls le « Méditerranéen » se sent bien à Marseille où il « aime venir » et où il « compte des amis. » Le Premier ministre interrogé vendredi 4 novembre lors de la conférence de presse sur les moyens que l’Etat comptait allouer à la Métropole a profité de l’occasion pour réaffirmer sa conviction dans le potentiel de développement de Marseille et de la nouvelle institution territoriale. « C’est pour cela que l’Etat » s’engage a-t-il martelé soulignant les mesures déjà prises ou à venir (lire nos précédentes informations) : le contrat de plan Etat-Région, la dotation intercommunale de 100 millions d’euros, le pacte métropolitain pour l’innovation ou encore la création d’une société des grands projets métropolitains.
« Quand les uns et les autres se perdent, oubliant ce qui s’est passé »
Lors de la conférence de presse, Manuel Valls a également évoqué l’adoption controversée, la veille jeudi 3 novembre d’une motion contre l’accueil de migrants par le Conseil régional Paca (lire par ailleurs) : « Moi je crois au patriotisme, pas pour faire du nationalisme étriqué incarné malheureusement par trop de monde notamment au Conseil régional de Paca. Surtout quand les uns et les autres se perdent, oubliant ce qui s’est passé il y a quelques mois, fin 2015. » Manuel Valls évoquait ainsi les circonstances de l’élection du président actuel de la Région Paca Christian Estrosi, élu au second tour avec les voix de gauche après le retrait de la liste du socialiste Christophe Castaner pour faire barrage au Font national.
Le Premier Ministre a plaidé pour une meilleure compréhension des enjeux de la crise des migrants considérant qu’il faut d’abord comprendre et agir sur la source du problème en Syrie, ou en Libye. Manuel Valls a enfin souligné qu’il était du devoir de la France de protéger les réfugiés.
DOCUMENT SOURCE :
Comité interministériel de la Mer. Marseille, le 4 novembre 2016. Allocution de Manuel VALLS, Premier ministre.