Certaines entreprises font appel aux laboratoires d’Aix-Marseille Université pour sous-traiter une tâche. Airbus Helicopters, par exemple, fait fabriquer certaines pièces anciennes par la plateforme Technovalo qui dispose d’une machine capable d’imprimer en 3D des pièces métalliques. Technovalo fait partie des premières plateformes technologiques labellisées par Aix Marseille. Un label créé par Amu avec l’Inserm et le CNRS, donné pour trois ans et renouvelable. L’université a en effet entrepris de structurer son offre de service en demandant aux laboratoires de respecter un cahier des charges précis.
Pour être référencés, ils doivent « proposer un haut niveau de recherche, adopter un mode de gouvernance clair, ajuster une tarification, être en lien avec la formation et être un lieu de valorisation et d’innovation », précise Christophe Bourdin en charge des plateformes technologiques.
C’est sa filiale Protisvalor qui gère ce service qui rapproche un peu plus les chercheurs des industriels. « Cela peut donner naissance à de nouvelles collaborations sur des programmes de recherche », explique Christophe Bourdin. Mais aussi, ces plateformes technologiques sont une source de revenus supplémentaire qui peut servir par exemple à la maintenance des machines high tech de l’université.