Un défi. Voilà comment la mission interministérielle pour le projet métropolitain présentait la compétition qui s’est jouée sous ses yeux. En lice neuf écoles qui, depuis octobre 2013, ont planché sur la métropole de leur rêve. Et à l’arrivée, l’Institut européen de Journalisme de Marseille (IEJ) a réalisé la performance de hisser trois de ses équipes sur la première marche du podium. [pullquote]Pour les étudiants, il fallait montrer que la métropole n’était pas de la science-fiction mais bien une série de réalisations concrètes.[/pullquote]Chacune des trois équipes de l’IEJ a imaginé puis mis en ligne un site internet, après plusieurs semaines d’enquêtes où elles ont pu rencontrer différents acteurs du territoire. L’objectif : montrer que la métropole n’est pas de la science-fiction, mais plutôt une série de réalisations concrètes.
1) Le premier projet, Hyper Marseille 2050 : la métropole parfaite, dépeint une métropole de 2016 en difficulté : problèmes environnementaux, sociaux, économiques… Pour y remédier et aboutir à une « métropole parfaite », ouverte et connectée au monde, plusieurs solutions sont proposées. Parmi elles, certaines sont réalisables immédiatement, comme créer une médecine à domicile. Et d’autres sont plus utopiques, comme la réception des Jeux Olympiques dans la métropole. Imaginatifs sur le fond mais également sur la forme, les candidats ont exposé leurs projets sur plusieurs supports : une émission de radio, un journal télévisé et une conférence de presse.
2) Le deuxième projet s’appelle Marseille Métropole 2050 : des habitants, un territoire, un futur. Il se concentre sur une zone qui s’étendrait d’Avignon à Aubagne. Le but des étudiants qui l’ont imaginé : créer un territoire uni autour de plusieurs identités. Pour ce groupe, la métropole, c’est d’abord la métropole des terroirs. Chaque ville qui la compose apporte, par son histoire et ses traditions, une valeur ajoutée qui fait la richesse du territoire.
3) Enfin le projet Rêve ta métropole 2050 est parti d’une question simple, adressée à des habitants de l’aire métropolitaine : « Si vous aviez une projet fou pour la métropole en 2050, quel serait-il ? ». Des réponses obtenues sont nées différentes catégories : les traditions, la qualité de vie, mais aussi un projet majeur sur les calanques.
Fiona Roman