Jeudi 21 juin, à l’occasion du déjeuner de presse préparatoire du conseil municipal qui aura lieu le 25 juin, Didier Réault, adjoint au maire délégué à la mer, au littoral, au nautisme et aux plages, a présenté deux rapports visant à cadrer les dépenses sur les sites olympiques de Marseille pour les Jeux Olympiques 2024. Il était bien sûr question de la base nautique du Roucas-Blanc dans le 8e arrondissement, qui accueillera les épreuves de voile.
Au total, 30 millions d’euros vont être investis pour le réaménagement de la baie. L’État à hauteur de trois millions, le Département des Bouches-du-Rhône et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre de son Plan voile régional. La direction régionale de la cohésion sociale, de la jeunesse et des sports participera quant à elle au financement du Pôle France, à hauteur de 50%. L’accord a été conclu entre la Ville, le Comité pour Paris 2024 et Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques).
Garder un héritage des JO
Cet investissement sur six ans a pour but d’« arriver à faire que cette Marina soit de dimension olympique et que nous ayons l’ensemble des aménagements qui permettent à la fois le déroulement des épreuves de 2024 dans les meilleures conditions possibles mais aussi d’assurer un héritage pour ce stade olympique afin qu’il devienne pour nous à Marseille le deuxième stade de la ville (juste après l’Orange Vélodrome) », a déclaré Didier Réault. Il se projette dans l’après JO et veut développer la place de la voile. « C’est le troisième sport licencié après le football et le tennis à Marseille. Si le stade olympique du Roucas Blanc devient le deuxième stade de la ville, je souhaite que la voile devienne le deuxième sport de la ville après le football », a ajouté l’adjoint.
Sur le papier, la Marina Olympique va représenter 7 300 m2 de bâtis et 64 800 m2 de glacis et de mises à l’eau. Elle proposera un équipement moderne et adapté aux évènements de haut niveau comme au grand public et aux associations sportives, para sportives et ludiques. La Ville respectera par ailleurs la Charte des engagements éco-responsables des gestionnaires de grands équipements sportifs et sites d’accueil qu’elle a signé le 11 juin 2018 pour les nouvelles installations. La base du Roucas Blanc devra être terminée pour juillet 2023, au moment du « test event », soit des tests préalables aux Jeux Olympiques.
La Solideo, la Ville de Marseille et Paris 2024 doivent encore discuter d’un calendrier précis avant fin 2018 et délibérer sur le périmètre maritime.
Les travaux devraient débuter au dernier trimestre 2020, pour une livraison avant l’été 2023. Cette opération exclut le périmètre maritime qui fera l’objet d’une délibération ultérieure.