Le marché immobilier est resté très dynamique l’an dernier. La Fnaim a enregistré 37 891 ventes en 2018, soit une hausse de 2,8 %. « L’ancien se porte bien ! Depuis deux ans, la demande, essentiellement locale, est très active et profite des conditions d’emprunt toujours très favorables », explique Didier Bertrand, le président de la Fnaim Aix Marseille Provence. Longtemps en perte de vitesse ces dernières années dans le département, l’investissement locatif est de nouveau plébiscité par les particuliers grâce notamment au taux de crédit historiquement bas.
Selon les chiffres de la Fnaim, il représente désormais plus de 20 % des opérations contre 3 % à 5 % seulement pour l’achat de résidences secondaires. Les acquisitions de résidences principales représentant les deux tiers des ventes. « Les investisseurs, professionnels comme particuliers, absents pendant plusieurs années, sont actifs avec notamment de jeunes investisseurs locatifs (30 à 50 ans) à la recherche de biens pour relocation (à Marseille, les 14 et 15e ardts bénéficient de ce dynamisme). Pour cette clientèle, le placement immobilier reste le plus attractif laissant loin derrière l’assurance vie, le livret A ou les marches financiers », avance la Fnaim.
Attention à la pénurie de l’offre
Malgré ces chiffres encourageants, les professionnels locaux s’inquiètent de la pénurie de l’offre qui s’installe dans le département « si elle n’a pas encore de conséquences sur les prix eu égard aux capacités de financement de la clientèle locale, elle peut devenir un frein à l’activité de l’année qui débute », prévient Didier Bertrand. Pour l’instant, les prix du territoire reste relativement stable sur Marseille notamment avec une hausse modérée de 1,8 % enregistrée au premier semestre de l’année 2018.
Dans la cité phocéenne, le prix au mètre carré s’établit à 2403 euros, Arles affichant une valeur similaire à 2403 euros. Il reste possible de trouver des biens beaucoup plus abordables du côté de Tarascon avec un prix moyen de 1388 euros du mètre carré. Enfin, Aix-en-Provence reste l’une des communes les plus onéreuse avec 3949 euros du mètre carré mais avec une tendance à la baisse. « Les acquéreurs ne sont plus prêts à acheter à tout prix et ce, malgré une pénurie réelle de l’offre. De plus, les prix dans l’ancien semblent s’ajuster avec le neuf devenu très puissant à Aix avec le développement de nouveaux programmes immobiliers », relève la Fnaim.
Liens utiles :
> Document source : l’étude complète de la Fnaim
> [Immobilier] Les Bouches-du-Rhône, 4e territoire le plus actif de France pour la Fnaim