Une semaine après une victoire assez convaincante à Lille, Marseille, dimanche 1er novembre se déplaçait à Nantes. Victoire des Marseillais 1 à 0. Tout n’est pas parfait, loin de là, mais six points glanés en deux rencontres représentent une immense bouffée d’oxygène. Décryptage d’un début d’embellie.
L’OM progresse, dans un certain désordre
Oui, l’OM a retrouvé dimanche soir du sérieux dans sa charnière centrale défensive. A Lille, une semaine plus tôt, Nicolas Nkoulou avait soulevé une vague de critiques (totalement justifiées) sur son manque d’implication. Lui qui souhaitait pouvoir répondre aux appels du pied lyonnais lors du mercato estival a dû se résoudre à la volonté marseillaise de ne pas le vendre. Dimanche soir, Nicolas Nkoulou a été dans tous les bons coups face à des attaquants Nantais muselés. En revanche, les attaquants de l’OM, que ce soit Michy Batshuayi, Rémi Cabella ou encore Georges-Kévin Nkoudou ont mis une éternité à devenir enfin mordants. C’est d’ailleurs l’ancien Nantais Nkoudou qui trouve la faille en début de seconde période en inscrivant son premier but de la saison.
Batshuayi : le coup de la panne
Il y a encore quelques jours, une question se posait : « l’OM est elle une équipe dépendante de son seul et unique attaquant axial disponible, à savoir Michy Batshuayi ? ». Aujourd’hui, la méforme de l’international belge pousse à penser que la réponse à cette interrogation est négative. Dimanche soir à Nantes, il a fallu attendre la seconde période pour voir Michy déclencher enfin une frappe. En première période, Romain Alessandrini a déclenché les 3 seuls tirs marseillais. Famélique.
A 1 à 0, l’OM a tenu le choc
C’est une donnée, dans l’analyse d’un match qui fait figure de baromètre pour jauger la force mentale d’un groupe. Sa capacité à conserver un avantage au score. Dimanche dernier à Lille, les Marseillais avaient eu un mal fou à garder leurs adversaires nordistes à bonne distance. Face à des Nantais éteints et assommés devant leur public après l’ouverture du score, les hommes de Michel ont préservé leur cage.
Marseille avait pris un seul point en trois matchs de championnat, avant de se déplacer à Lille et Nantes. Lors de ses deux périples, les Marseillais ont ajouté six points à leur compteur, une bouffée d’oxygène. Un euphémisme.