Les années se suivent et se ressemblent. Aix Marseille Université maintient sa position aux portes du top 100 mondial. L’université métropolitaine pointe à la 114e place gagnant une place par rapport à 2017 selon Amu. C’est ainsi la 4e université tricolore dans un palmarès dominé par les établissements américains et britanniques. Les États-Unis caracolent en tête, raflant huit des dix premières places avec Harvard, suivie de Stanford et de l’université britannique de Cambridge en troisième place.
Les universités françaises maintiennent toutefois trois établissements dans le top 100: Sorbonne Université, fusion de l’université Paris-Sorbonne et de l’université Pierre-et-Marie-Curie (UPMC) créée en janvier 2018, arrive à la 36e place. L’université Paris-Sud, au 42e rang, perd une place et l’École normale supérieure en gagne cinq pour arriver à la 64e place mondiale. En tout, seuls 19 établissements français sont présents dans le top 500. Ils étaient 20 en 2017 mais l’université de Nice Sophia Antipolis a disparu du radar de Shanghaï.
Frédérique Vidal : la concurrence internationale s’amplifie
Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur a pris connaissance de cette édition 2018 du classement de Shanghai, qui distingue 500 établissements parmi les 17 000 répertoriés dans le monde. Elle affiche, dans un communiqué, une relative satisfaction. « Cette nouvelle édition confirme la tendance de ces dernières années pour les établissements français : la France se situe, comme l’an passé, à la 6e position au niveau mondial. Le classement 2018 est marqué par une nette progression des universités françaises classées dans le top 100. (…) Le classement de Shanghai fait partie des 5 classements de référence au niveau mondial. Depuis plusieurs années, les établissements français y sont de plus en plus présents. L’édition 2018 du classement de Shanghai confirme de nouveau la solidité de la position des universités françaises qui s’imposent dans un contexte de concurrence internationale qui n’a cessé de s’amplifier. »
Frédérique Vidal souligne toutefois les limites du classement de Shanghaï. Elle tient à rappeler que le classement de Shanghai prend en compte des critères qui ne sont pas favorables aux universités françaises. « En effet, les nouvelles organisations des établissements ne sont pas encore prises en compte, étant considérées non comme un seul établissement, mais comme une série d’établissements, évalués individuellement, y compris lorsque leurs membres souhaitent le contraire. La ministre poursuivra le dialogue avec les responsables du classement tout au long des mois à venir afin que celui-ci reflète davantage la réalité du paysage universitaire français. »
Résultats du classement de Shanghaï 2018 #ARWU : @univamu progresse à nouveau d’une place. Elle se positionne au 114eme rang mondial. Bravo à l’ensemble de la communauté