Ce nouvel établissement, qui s’étend sur 4000 m², accolé à l’hôpital Saint-Joseph, remplace le centre de dialyse Diaverum de l’hôpital privé Résidence du parc, créé en 1974.
C’est un nouveau partenariat qui vient de se nouer entre l’hôpital du huitième arrondissement de Marseille et Diaverum, leader des soins néphrologiques indépendant en Europe – un groupe suédois qui appartient à l’investisseur anglais Bridgpepoint. « Les centres de dialyse sont dépendants des structures hospitalières. Nous avons souhaité nous rapprocher de Saint-Joseph pour bénéficier de son plateau technique d’excellence : consultations, imagerie médicale, chirurgie, services de médecine, explique Leïla Erdmann, directrice régionale de Diaverum. Nous avons ainsi une très bonne qualité de maîtrise du parcours de soins de nos patients. »
L’hôpital auquel le centre est relié par un tunnel sous-terrain a, quant à lui, ouvert en juillet dernier un nouveau service de néphrologie de 12 lits, dirigé par le Dr Jean-Louis Poignet, et a augmenté la capacité de ses services de réanimation pour accueillir les patients de Diaverum.
Ce centre nouvelle génération, qui prend en charge en moyenne 350 patients, dans une région qui compte 4 120 patients dialysés, dont plus de 1 400 dans les Bouches-du-Rhône, a été conçu par le cabinet d’architectes marseillais Tangram. Un style épuré et contemporain, avec une nouvelle proposition de design intérieur. « Nous avons souhaité gommer les codes de l’hôpital pour reprendre ceux de l’hôtellerie, précise la directrice. La dialyse dure quatre heures tous les deux jours, l’insuffisance rénale est une maladie contraignante et qui a un fort impact sur le moral. Nous avons voulu rendre ce centre chaleureux et accueillant. » Quatre salons d’accueil cosy avec des canapés confortables remplacent les salles d’attentes. Des coins cuisine ont également été mis à disposition des patients.
17 millions € de chiffre d’affaires
Autre innovation : jusqu’à présent, les salles de dialyse étaient conçues en open-space. Dans ce centre, 25% des lits sont en box individuels. « Nous avons eu pour ambition d’offrir un environnement de soins personnalisé et d’humaniser la prise en charge de l’insuffisance rénale ». 120 collaborateurs travaillent sur ce site : huit médecins libéraux néphrologues, soixante-dix infirmiers ainsi que des aides soignants, des agents de services hôteliers, administratifs et biomédicaux.
Objectif : maintenir le cap des 17 millions d’euros de chiffre d’affaires et développer l’activité si la patientèle le demande. Dans le département, ce sont cinq autres sites qui appartiennent au groupe : l’un au cœur de l’Hôpital européen, inauguré fin 2015, un autre établissement pavillonnaire sur le parc hospitalier d’Arles et quatre autres sur le secteur de l’Etang de Berre : Berre, Miramas, Istres et Salon-de Provence. « Nos projets de modernisation et de construction se concentrent à présent sur cette zone », indique la directrice.