Avant son annonce à la presse et aux élus métropolitain, Jean-Claude Gaudin a envoyé sa lettre de démission de la présidence de la Métropole Aix-Marseille Provence au préfet de Région. Dès son acceptation, elle deviendra effective. Si dans les faits, le préfet dispose d’un mois pour rendre sa décision, il devrait acter dans les jours qui viennent la démission du président de la Métropole Aix Marseille Provence. A partir de cet accord, c’est à la première vice-présidente d’assurer la continuité institutionnelle.
Dans le délai de quinze jours dont elle dispose, Martine Vassal doit convoquer les élus cinq jours avant pour la future élection du président. Pour le directeur de cabinet Jean-Claude Gondard, interrogé par Gomet’, une validation mercredi 5 ou jeudi 6 permettrait de maintenir l’élection au 20 septembre, date à laquelle devait avoir lieu une séance traditionnelle du Conseil métropolitain. C’est également dans ce délai de quinze jours que tout autre candidat devra se déclarer.
Vices-présidences, délégations, la continuité ?
Par ailleurs, une fois que le préfet accepte la démission, par conséquent tous les vices-présidents et des délégations tombent. Après l’élection du nouveau président, il faudra donc réélire les vices-présidents. Selon Jean-Claude Gondard, Martine Vassal n’envisage pas de bouleversements. « Il ne devrait pas y avoir de changements de nom ni de délégation », nous indique le DGS. Lui est lié par les règles administratives et a ce titre « a une continuité. J’ai été très content de faire ces trois ans depuis 2015, après ça s’arrête, ça s’arrête…», confie-t-il.
Si son destin est de seulement rester aux côtés de Jean-Claude Gaudin, à l’Hôtel de Ville, il l’accepte, fidèle depuis 1981. Il se tient néanmoins à la disposition de Martine Vassal, si elle le souhaite, pour poursuivre sa mission au sein de la Métropole. Jean-Claude Gondard n’a d’ailleurs jamais caché être partisan de la fusion, « parce que je considère que c’est la manière de courronner et terminer la construction métropolitaine, de vraiment lui donner un outil institutionnel très puissant. Et je pense que Martine Vassal est aussi sur cette ligne. »