Tourné principalement à Marseille, Le Gendre de ma vie de François Desagnat sort dans les salles ce mercredi 19 décembre avec deux Marseillais en tête d’affiche : Kad Merad et Antoine Pezet, producteur également du film (Nac Films).
Adapté d’un scénario américain, Le Gendre de ma vie raconte comment Stéphane Legendre (Kad Merad), obstétricien, père de trois filles, frustré de ne pas avoir eu de garçon, va s’immiscer dans la vie sentimentale de sa fille cadette Alexia (Pauline Etienne) pour récupérer son ex-petit ami, Bertrand (Guillaume Labe), un magnifique rugbyman qu’elle vient de quitter pour Thomas (François Deblock), jeune médecin brillant mais gringalet. Pour ce faire, Stéphane qui rêve de partager des discussions viriles au sein de sa maison va mettre en œuvre toute une série de subterfuges jusqu’à élaborer un plan machiavélique avec la complicité de sa meilleure amie Chrystelle (Zabou Breitman). Stéphane réussira-t-il à réconcilier sa fille avec celui qu’il considère comme le gendre de sa vie ?
Drôle et efficace, cette comédie chorale n’est pas sans rappeler le sujet de Mon Beau-père et moi pour lequel François Desagnat, réalisateur des comédies Adopte un veuf, La Beuze et Les 11 Commandements, ne cache pas son admiration : « Le thème du gendre a déjà été le sujet de plusieurs comédies et je m’inspire de Mon Beau-père et moi, ou Crazy Stupid Love : le gendre qui débarque est un sous-genre en soi ! Mais j’ai trouvé l’idée de l’inversion intéressante: le « mâle » qui est introduit dans la famille n’est plus accueilli avec méfiance mais avec enthousiasme. À partir de cette inversion première, mon intention a aussi été de casser les schémas familiaux classiques et désuets, de façon délibérée et subtile : Julie Gayet préside à table et non Kad Merad, elle ne prépare jamais un repas et la seule fois où elle est dans la cuisine, c’est pour nettoyer son matériel de sculpture… »
Une histoire cocasse portée par des interprètes convaincants à l’instar de Pauline Etienne, plus connue dans le cinéma d’auteur, François Deblock issu du théâtre, Zabou Breitman, très drôle en directrice de clinique homosexuelle et Julie Gayet légèrement décalquée en mère artiste-psychanalyste ou encore Guillaume Labbe, ancien rugbyman dans la vraie vie, tous composent des personnages justes et crédibles qui font écho à des personnages que l’on pourrait rencontrer dans la vraie vie. Quant à Kad Merad, il excelle en père de famille bourré de paradoxes mais profondément attachant. On est sous le charme de cette comédie « made in Marseille » rondement menée !
Informations pratiques :
> Le Gendre de ma vie de François Desagnat
> Sortie nationale mercredi 19 décembre 2018
> durée 1h40(crédit photos ©Pathé Films)