Help taxi
L’expression consacrée pour héler un taxi était jusqu’ici le fameux « help taxi ! Cette profession appelle désormais l’opinion publique à l’aide : « help, citoyen ! ». A Marseille beaucoup sont du coup dans la plus grande perplexité. On peut comprendre l’émoi devant l’agressivité libérale d’Uber qui bouscule au nom de la loi du marché l’ordre établi. Pour autant on rêve que les taxis arrivent à faire reculer cette concurrence en mettant aussi un peu de qualitatif dans leurs quotidien. Il y a notamment à Saint-Charles et ailleurs des comportements que l’on aimerait bien voir confier à un… taxidermiste.
Bonne conduite
On le sait les forces de l’ordre vont être impitoyables quant à la conduite des automobilistes au volant. Fini la cigarette, les écouteurs, et le maquillage. Sans oublier les gestes déplacés, les gueulantes intempestives, les manœuvres périlleuses, les abus de priorité… Liste non exhaustive. A croire que le ministère de l’Intérieur s’est appuyé pour les nouvelles mesures sur une étude faite à Marseille.
La charité et l’hôpital
Dans certains secteurs paupérisés de Marseille on voit régulièrement, selon le corps médical, réapparaître des maladies que l’on croyait parfaitement éradiquées. Comme par exemple la tuberculose. Pour autant comme nous le confiait un médecin on a vu aussi des populations mieux loties – notamment dans des lycées huppés de la ville – être touchées par des phénomènes que l’on croyait aussi enterrés. Ainsi la gale a sévi dans des populations pourtant réputées sans risque.
En deux ou trois sets
Annoncer une déculottée probable du PS au prochaines régionales tient désormais presque du pléonasme. Le fait que les écologistes et le front de gauche annoncent leur volonté de rupture n’arrange rien. Il y a fort à parier désormais que le FN et les Républicains feront la course en tête. Que restera-t-il alors à négocier aux socialistes. Une place d’arbitre que peut leur donner la proportionnelle. Et encore à condition qu’ils ne jouent pas sur terre battue.
Service compris
Bon l’accent on aime ou on n’aime pas, et on aura du mal à faire comprendre à certains garçons du cru qu’on a demandé un Sancerre et non un St Cer. Il serait par contre opportun qu’à l’instar de certains établissements qui méritent désormais louanges autant qu’étoiles pour leurs cartes, que le service se mette à Marseille à l’unisson. Exemple vous passez commande et on vous répond : « pas de problème », « ça marche », « ça va », « allez »… Quand ce n’est pas comme cela est arrivé récemment à une consommatrice sur une terrasse près de la mairie qui s’affolait de voir passer un rat entre ses jambes : « nous on a l’habitude ! » Oui, mais nous on s’habitue pas.