Dans le cadre de la 4e édition du Business Game organisé par le Club de l’Immobilier, les étudiants en immobilier de l’ESPI ont élaboré des projets d’aménagement urbain de la ville de Marseille. Le terrain de jeu : le Parc Borély. Les deux projets lauréats ont été présentés à des élus de la ville et des professionnels de l’immobilier le mardi 7 juillet, au parc du 26e centenaire.
Cette année, le Business Game organisé par le Club Immobilier Marseille Provence en partenariat avec la ville de Marseille proposait d’imaginer le futur du parc Borély et ses environs, dans une perspective de 30 à 50 ans. Un défi relevé avec brio par les étudiants du Master Immobilier et Politiques Urbaines de l’École Supérieure des Professions Immobilières (ESPI). Le projet arrivé second présentait « Agridistrict », un éco-quartier face à la mer, avec une ferme urbaine verticale de 150 mètres de haut. Le projet lauréat est « Aquacité », qui se propose de faire du Parc Borély un quartier flottant orienté vers la Méditerranée tirant partie de la montée des eaux.
Ces projets futuristes étaient présentés à des élus de la ville de Marseille et Marseille Provence Métropole et à des professionnels de l’immobilier. Pour Fabrice Alimi, dirigeant du Club de l’Immobilier, c’est l’occasion de faire se rencontrer ces acteurs de l’aménagement du territoire et de saluer le travail des étudiants : « C’est une opportunité pour créer des passerelles et mieux se comprendre ente deux univers qui ont parfois du mal à se comprendre, et accessoirement, rendre honneur aux étudiants qui ont beaucoup travailler pour nous donner une vision du territoire. ».
Des projets qui inspireront peut-être la mairie
Le parc Borély ne va pas disparaître de sitôt. Pour Laure-Agnès Caradec, adjointe au maire à l’urbanisme, il s’agit plutôt d’y trouver de l’inspiration. « On leur a donné l’espace de Borély qui ne changera jamais, qui restera un phare. Mais ils ont intégré spontanément dans leur projet des préoccupations que nous avons, comme le projet de la création d’un casino, d’un aquarium ou encore la prise en compte de l’environnement et de la montée des eaux et tous les questionnements qui y sont associés. »
Les étudiants sont du même avis et espèrent que leurs études influencent de futurs aménagements de la ville. « L’idée, c’est que de petits éléments soient attrapés à droite à gauche. On sait bien qu’ils ne vont pas tout chambouler et réaliser notre projet, mais pourquoi pas interpeller et soulever des problématiques et des solutions pour que de petites choses soient intégrées plus tard », déclare Héloïse Tadjerouni de l’équipe Agriditrict. « On est conscient du fait que le projet est utopique. Mais on a essayé de le pousser jusqu’à ses limites, parce que qui peut le plus, peut le moins et peut-être qu’il en ressortira une partie. Qui sait, une île ou un aquarium ? », espère Silvio Buffa, de l’équipe Aquacité.