[Mise à jour le 27 janvier 2015] A l’occasion du 70 ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, nous vous proposons de relire nos reportages réalisés en novembre dernier dans les camps de concentration nazi :
« Le devoir de mémoire. » Les quelques 150 personnes parties lundi 17 novembre pour un aller-retour de quelques heures dans les camps de concentration d’Auschwitz et de Birkenau en Pologne savent qu’ils ne font pas un voyage comme les autres. Car ce déplacement express, organisé par le Conseil général des Bouches-du-Rhône, va les plonger dans les plus sombres heures du siècle dernier. Des collégiens, représentants d’établissements de tout le département, ont été sélectionnés par les directeurs des écoles selon leur motivation et leur envie de témoigner.
Comme prévu, la température sur place est proche des 5°C, le ciel reste inaccessible masqué par une brume gelée. Les premiers bâtiments de briques d’Auschwitz se dévoilent au dernier moment, lorsque les trois cars de la délégation s’arrêtent sur le parking. Nous nous équipons d’un casque audio, pour ne pas perdre les commentaires de la guide polonaise et nous entrons dans ce cauchemar humain, sous le portique baptisé cyniquement par les nazis « le travail libère. »
La visite ne sera ensuite qu’une succession d’aperçus morbides, dans les différentes salles d’opération de la solution finale, programmée par Hitler.
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Après Auschwitz, nous voilà quelques minutes plus tard dans le camp voisin de Birkenau, tristement fameux pour cette voie ferrée qui ne s’arrête qu’aux portes de l’enfer. Au pied des wagons, les déportés sont triés par type, âge, sexe, puis envoyés vers des « douches » où ils sont déshabillés, dépossédés de leurs biens. Incrédules, ils ne savent pas encore ou ne peuvent, ne veulent pas imaginer qu’ils ne leur restent que quelques minutes à vivre. Ils vont être gazés, puis disparaîtront dans les fours crématoires. Le voyage s’achève dans la nuit alors que la pénombre ne nous a jamais quittée. Voyage au bout des atrocités, pour témoigner et ne jamais oublier.
Découvrez ci-dessous les témoignages et réactions des collégiens, de Janine Ecochard, vice-présidente du Conseil général, déléguée à l’Education, ainsi que d’Albert Barbouth, fils de déporté et représentant de l’association Fonds de mémoire d’Auschwitz, infatigable passeur de l’Histoire, afin de respecter indéfectiblement ce « devoir de mémoire. »
Consultez nos vidéos.
Janine Ecochard :
« Quelqu’un qui ignore son passé et condamner à le revivre. »
Des collégiens de La Ciotat et Marseille :
Mathieu : « Tuer pour détruire une race, en torturant, il n’y a pas plus horrible.. »
Albert Barbouth (1/2):
« La seule sentence, c’est la mort. »
Albert Barbouth (2/2):
« Ce sont les professeurs d’histoire-géographie qu’il faut remercier »
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Camp des Milles, ou comment entretenir la mémoire de la déportation