En 2013, Marseille comptait ses premiers chauffeurs Allocab. Puis très vite, Aix, Marignane, Vitrolles, Istres, La Ciotat et maintenant Aubagne. Le but d’Allocab : se déployer sur le territoire dans des villes de grande taille mais aussi des communes intermédiaires. « Notre logiciel nous permet de desservir ces villes grâce à la réservation à l’avance, explique Nicolas Guin, directeur marketing. Nous offrons aux chauffeurs des conditions de rémunération attractives, pour les inciter à desservir ces destinations. » Quand les autres plateformes VTC reversent 75% d’une course au chauffeur, Allocab transfère 80%. Le montant minimum d’une course est également deux fois plus élevé que chez le leader du marché : 19€ en réservation et 9€ pour une course immédiate.
Autre élément facilitateur de l’implantation d’Allocab dans des villes comme Aubagne : en octobre dernier, la SNCF est entrée au capital de l’entreprise à hauteur de 20%. « La SNCF propose à présent le service Idcab qui propose de réserver un VTC à l’arrivée d’un trajet en train. Le client ne s’occupe de rien et quelle que soit l’heure ou les conditions, des retards par exemple, un chauffeur viendra le chercher à la gare. Et avec son nom sur une pancarte ! » Depuis Aubagne, les trajets les plus répandus sont ceux vers l’aéroport de Marignane ou la gare Saint-Charles de Marseille.
Grâce à cette stratégie, Allocab, qui double son chiffre d’affaires chaque année, s’est déployée dans 80 villes françaises (VTC Bordeaux, VTC Nantes, VTC Paris…). Dans le département, l’entreprise compte 350 chauffeurs, dont 150 disponibles pour desservir Aubagne. « Il y a quelques années, nous étions les premiers à recruter des chauffeurs à Nantes, poursuit Nicolas Guin. Aujourd’hui, c’est une des villes les mieux desservies, au même titre que Paris. Notre objectif est d’arriver au même résultat dans la région d’Aix et de Marseille, d’ici un an ou deux. » Pour cela, l’entreprise recrute, par internet, grâce à des contrats de partenariat.