Le vice-président de la Banque européenne d’investissement, Philippe de Fontaine Vive a réagi lundi 3 novembre à l’annonce du dépôt de bilan de la SNCM (voir aussi la réaction de Jean-Luc Chauvin). Pour celui qui a siégé au conseil d’administration de la compagnie dans les années 90, la situation actuelle a été provoquée par la non privatisation de la compagnie. Selon lui, Véolia a été contraint par les élus locaux à investir dans la compagnie alors que ce groupe ne le souhaitait pas. Pour le banquier, si un actionnaire privé comme Butler Capital avait pu investir complètement dans la SNCM, la compagnie ne serait pas dans cette situation (consultez notre infographie sur l’histoire compliquée de la SNCM).
Mais pour Philippe de Fontaine Vive, le marché des liaisons entre la Corse, le Maghreb et Marseille existe bel et bien. Il estime même que la Banque européenne d’investissement pourrait investir au côté d’un repreneur. Mais il fixe certaines conditions.
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