L’Europe, les finances publiques et le travail… Les entrepreneurs des Bouches-du-Rhone rassemblés derrière la bannière de l’UPE 13 ont choisi de se mobiliser sur ces trois grands thèmes. Objectif : sensibiliser le monde politique à l’heure de la campagne présidentielle et rappeler que les chefs d’entreprise ont des priorités et des impératifs à ne pas sous-estimer. « Si je regarde les candidats en présence, je constate qu’il y en a que deux qui répondent à nos préoccupations » observe d’entrée Johan Bencivenga le président de l’UPE 13 lors d’un point presse organisé mardi 14 mars au siège de l’organisation patronale.
Fillon-Macron, « cela représente que 40% des intentions de vote. Cela nous pose un problème que les 60% restant soient aussi décalés. » Il y a pourtant matière à peser dans le débat et les programmes souligne Sébastien Didier, vice-président de l’organisation. « Les jeunes n’ont jamais été autant attirés par la création d’entreprises. Il faut les encourager. » Or selon les responsables patronaux, la France fait tout pour leur compliquer la tâche. « En France, on ajoute en permanence des contraintes et des règles qui compliquent notre tâche » regrette encore Johan Bencivenga.
Parmi les principales revendications, l’UPE 13 milite pour la réduction de l’endettement public afin de ne pas peser sur les générations futures et garder une capacité d’investissement significative. Autre revendication : la simplification du contrat de travail pour faciliter les embauches. Enfin, l’Europe. « Elle n’est pas suffisamment portée et incarnée » insiste Johan Bencivenga. Le détail des mesures souhaitées sera dévoilé le 7 avril au terme des ateliers participatifs actuellement organisés dans les différentes communes de la métropole. On a pris date.