Suite aux affrontements filmés le 28 avril à Marseille, (cours Lieutaud, boulevard Baille et autour de la Préfecture notamment), Jean-Marc Coppola, leader du Front de Gauche (au centre sur la photo, archives Gomet’) exprime ses doutes. Ce conseiller municipal de Marseille exige « des réponses sur la violence des répliques des forces de police à l’encontre de manifestants, sans discernement.» L’élu veut aussi en savoir plus « sur les 58 arrestations » décomptées ce soir là. Il réclame enfin des mesures d’apaisement et une enquête afin d’identifier «les fauteurs de trouble. » Et dans un communiqué diffusé jeudi 5 mai, le PCF 13 demande à la fois « l’abandon des procédures aveugles contre des citoyennes et citoyens qui ne se reconnaissent pas dans les faits qui leur sont reprochés » et « l’interdiction des flashball, dont la dangerosité est avérée. »
Service d’ordre
Le 3 mai, le préfet a réagi en rappelant que si « le droit de manifester est un droit constitutionnel », les forces de l’ordre doivent « veiller à la sécurité des manifestants,» tout en assurant « la protection des personnes et des biens.» Il confirme qu’à l’issue du défilé du jeudi 28, 57 individus ont été interpellés, afin de mettre un terme à d’ « inacceptables violences. » Le représentant de l’Etat souligne à l’attention de certains organisateurs, (CGT éducation et Solidaires) qu’ils sont « tenus de mettre en place un service d’ordre », car ils sont « également responsables du bon déroulement de la manifestation.»
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