Le directeur de l’Open 13 Jean-François Caujolle a présenté mardi 3 février le programme du tournoi de tennis marseillais qui s’ouvrira avec les qualifications dès le samedi 14 février. A cette occasion, une conférence de presse s’est tenue au Conseil Général, partenaire historique et principal de l’évènement. « Le tournoi est maintenant reconnu sur le plan international avec des joueurs qui méritent l’attention. A Marseille, nous disposons également des équipements adéquats pour faciliter la participation des joueurs », se félicite René Olmeta, vice-président et délégué aux sports de cette institution. Alain Fischer, président de la ligue de Provence de tennis, se réjouit quant à lui du « palmarès exceptionnel de l’Open 13 » qui a vu couronnés au fil des éditions et des décennies des joueurs majeurs tels Kafelnikov en 2001, Murray en 2008 ou encore Del Potro en 2012.
« Le plus prestigieux possible avec nos moyens »
« En ce moment, il existe une inflation au niveau des joueurs. Il faut 200 000 euros pour faire venir un Nadal et 400 000 pour Djokovic », explique Jean-François Caujolle afin d’illustrer les difficultés pour rameuter un joueur du top 3 mondial dans le tournoi marseillais. « Mis à part pour les tournois du Grand chelem et ceux des Masters 1000, c’est presque impossible ».
Face à cet obstacle, la direction mise sur les “rising stars”, étoiles montantes du tennis mondial, encore accessibles. Zverev, Kokkinakis, Coric et Pouille tenteront ainsi de montrer l’étendue de leur talent, que les observateurs prédisent très grand. « Ils peuvent intégrer le top 5 mondial dans les années à venir », estime Jean-François Caujolle. Pour anticiper leurs succès potentiels et donc une plus grande difficulté à les attirer par la suite à Marseille, la direction du tournoi a donc passé avec certains d’entre eux des contrats sur deux ou trois années. Cette manoeuvre permet à un tournoi ambitieux mais limité financièrement de garantir leur présence dans les prochaines années. « Nous essayons d’organiser le tournoi le plus prestigieux possible avec nos moyens », résume le patron de la compétition marseillaise.
En outre, la politique sportive de l’Open 13 a toujours été axée sur la présence de joueurs français. Fort d’une telle tradition avec les Forget, Grosjean ou Clément qui ont jalonné le tournoi marseillais depuis sa création, en 1993, cet esprit perdurera encore. Cette année Benneteau, Chardy, Gasquet ou encore Simon seront au rendez-vous de la compétition. A noter que Tsonga, victime d’une blessure au poignet qui le tiendra écarté des courts au moins deux mois, ne concourra pas. Quant à Monfils, « il n’est pas inscrit officiellement mais pourrait bénéficier d’un wild card. On aura la réponse dans une semaine », précise Jean-François Caujolle.
Parmi les têtes d’affiche et les noms ronflants, on retrouvera dans le plateau proposé le suisse Wawrinka, quatrième joueur mondial en fin de saison dernière et le canadien Raonic, huitième au même moment. Le letton Gulbis viendra lui défendre son titre acquis l’an dernier en finale face à Tsonga. « La densité de jeu sera supérieure à celle de l’année dernière », promet le directeur de l’Open 13, tournoi tremplin pour espoirs du tennis.
(Illustration : capture d’écran site open13.fr)