Les différentes opérations menées à l’international en 2017 commencent à porter leurs fruits. Les entreprises présentes au cours des missions à l’étranger (Japon, Israël… ) signent leurs premiers contrats tandis que de plus en plus de délégations d’entreprises viennent à Marseille pour y développer leurs affaires.
Terminé les petits fours, les danses folkloriques et les jumelages, place désormais à la coopération économique décentralisée. C’est la vision de Jean-Claude Gaudin, le maire LR de Marseille, pour faire de la cité phocéenne et sa métropole, un territoire incontournable d’affaires. Aix-Marseille Provence séduit de plus en plus les investisseurs étrangers. Pour preuve, 152 délégations d’entreprises et d’institutionnels de nationalités différentes sont venues à Marseille en 2016, et 96 depuis le début de l’année. Parmi ces visites, la ville a reçu 17 délégations chinoises les neuf premiers mois de l’année, contre quatre en 2016.
La Métropole Aix-Marseille Provence a elle aussi à cœur de promouvoir son territoire à l’international, ses filières d’excellence et son savoir-faire. La mission à Londres, en mai 2016, comptait plus d’une centaine de participants dont une quarantaine d’entreprises. 55% d’entre elles ont réussi à sceller des accords avec les entreprises londoniennes.
A Tel-Aviv, du 4 au 8 septembre 2017, le stand de Marseille-Promotion a reçu plus de 6 000 visiteurs sur deux jours, marquant l’intérêt pour la cité phocéenne, et plus généralement pour la Provence.
Premiers contrats avec des entreprises israéliennes
Cette dernière mission sectorielle axée essentiellement sur le numérique a permis d’aider la douzaine de start-up présentes à rencontrer des investisseurs et chefs d’entreprises disposés à investir sur le territoire : Geosentinel (prévention des risques dans le domaine de la santé), Aixsonic (bureau d’étude en électronique et logiciel), My Tech Trip (gestion centralisée de l’information voyageur) sont en cours de finalisation de contrats ou de partenariats. Provence Promotion est, de son côté, en contact étroit avec quatre sociétés israéliennes prospectées désireuses d’ouvrir des antennes à Marseille : Tat technologie (système de contrôle de l’environnement pour l’industrie de l’aviation commerciale et militaire) Mindspace (coworking), Trucknet (plateforme cloud dédiée aux professionnels du transport sur le principe du covoiturage), Smartair (sécurité) et Netafim (solutions intelligentes pour la gestion de l’eau).
Des prochaines collaborations devraient aboutir dans les mois à venir. Moscou souhaite conclure un partenariat économique avec la Ville. Même chose pour Turin (Italie), avec laquelle une convention économique est en discussion. Un accord qui permettra « peut-être au nouveau président de Région de finir l’autoroute jusqu’à Briançon (Hautes-Alpes) », soulignait Jean Roatta, adjoint au maire délégué à l’international, lors de la présentation de la mission Miami. Ce qui placerait Marseille à seulement deux heures trente de la ville italienne. La chambre économique de Turin voit dans Marseille un positionnement stratégique, notamment grâce au port qu’elle souhaite devenir son port d’attache. Un voyage à Turin est d’ailleurs prévu dans le courant du mois de novembre avec la Ville de Marseille, la CCIMP et le Département des Bouches-du-Rhône.
Autre intéressé, le Canada. Le maire de Montréal est attendu dans la cité phocéenne au mois de février.
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