Big data, B to B, B to C Drive to store… Autant de termes techniques et compliqués quand on n’est pas à la pointe de la révolution numérique et des objets connectés. Pourtant, certains intervenants de la conférence du 8 juin sur les IOT (Internet of Things ou Internet des objets) et ses usages au pôle média de la Belle de Mai auraient pu en parler pendant des heures. Mené par Julia Santi, consultante journaliste économique indépendante, trois plateaux avec pour invités des professionnels des objets connectés d’aujourd’hui et de demain. Ils ont expliqué à une centaine de personnes ce que représentent le numérique et les objets connectés au sein de leur travail.
Ainsi, pour Renaud Acas, le principal influenceur français de l’IOT, l’objectif est de répondre aux nombreux besoins des consommateurs, même s’« il y a un panel d’objets trop vaste pour que chacun soit en concordance avec les besoins des consommateurs. Ce sont les success stories qui marchent ». Mais comment répondre à un besoin s’il n’existe pas d’informations sur ces besoins même ? C’est alors qu’apparaît le big data, l’ensemble des données et informations exploitables. Ce big data ou la croissance de données n’a pas que des externalités négatives (données en masse, inutiles voire polluantes, conséquences même sur l’environnement puisque les données sont stockées sur des data center fonctionnant 24 heures/24 et 7 J/7).
Sandra Chalinet : « Des informations précises sur les clients »
En effet, pour la directrice des Terrasses du Port chez Hammerson Sandra Chalinet accompagné par Patrice Lafon, le directeur du magasin Darty des Terrasses du Port, les informations sont essentielles. « Les applications ou les bornes présentes dans le centre commercial permettent de donner des informations précises sur les clients, exploitées par nos soins. L’interaction que nous avons avec eux nous permet d’être plus performants » et donc de les satisfaire.
Mais les centres commerciaux hyperconnectés n’ont pas été le seul sujet. Julia Santi a également recueilli nombre de témoignages d’entrepreneurs qui partagent les offres et service vers un objet toujours plus intelligent. Ainsi les spectateurs ont pu faire la connaissance d’André Oucharif de la société Think & Go, ou encore Nicolas Fiorini de la société Ondilo (développeur de Ico, object connecté qui contrôle, analyse et recommande pour la qualité de l’eau de votre piscine) ; Stéphanie Le Beuze de Wintual (qui propose des panneaux led fenêtre virtuelle pour le monde de l’entreprise) et de Didier Summaritano de Phosphorus (développeur de solutions de sécurité informatique pour les entreprises). Le débat a tourné autour de la sécurité des données sur internet et des avantages que procurent l’utilisation de ces objets. Des discussions qui ne font que commencer…