Les ouvriers viennent tout juste de couler le dernier plancher, le gros œuvre est terminé. À la fin du mois, la grue du chantier du bâtiment M-IM (pour « Made In Méditerranée »), à l’angle de la rue De Ruffi et de la rue de Chanterac, sera démontée. C’est au printemps que Nexity Apollonia, le promoteur, commencera à livrer les 167 logements de l’immeuble. 18 sont encore disponibles à la vente. Pour acquérir l’un de ces appartements avec vue à couper le souffle, il faut compter entre 3 700 et 3 800 le m².
Largement ouverts sur l’extérieur, tous les appartements se prolongent par des terrasses plein ciel, de belles loggias ou des balcons. Et leur véritable atout : la vue sur toute la ville, de Notre-Dame-de-la-Garde au port autonome. « La plupart de ces logements sont des duplex, explique Charles Dufrenoy, directeur opérationnel du promoteur Apollonia. La programmation développée sur notre ilot a favorisé la vente de logements en résidence principale. Près de 70% sont des T3, des T4 ou des T5, à destination des familles. »
Maître-mot : mixité
L’immeuble M-IM de Nexity Apollonia s’inscrit dans le projet urbain dit du « Parc habité. » Un nom étrange pour un concept original. Entre la rue d’Anthoine, le boulevard de Paris, les avenues Camille Pelletan et Roger Salengro, 2 500 logements, une université régionale des métiers, des écoles, des bureaux, des commerces, et des services de proximité ont vu ou verront le jour dans ce nouveau quartier de centre-ville desservi par le métro, le tramway et la toute récente halte TER.
« Tous les permis de construire du projet ont été validés. 1 000 logements sont déjà livrés, affirme Laure-Agnès Caradec, présidente d’Euroméditerranée. 1 500 sont en train de sortir de terre et seront habitables d’ici trois ans. » Résidences intergénérationnelles, résidences hôtelières, résidences étudiantes, logements sociaux, logements locatifs et logements en accession à la propriété : le Parc habité propose une mixité sociale et fonctionnelle. En tout, 200 000 m² de logements dont 20 % de social, 21 000 m² de commerces, 75 000 m² d’équipements (dont le nouvel hôpital Européen), 130 000 m² de bureaux.
« Quatre offres sérieuses pour la piscine. »
À venir également, le projet de cinéma multiplexe Pathé-Gaumont, récemment cédé par EuropaCorp, la société de production et de distribution de Luc Besson. « Une consultation a été lancée pour la construction d’une piscine dans le quartier, ainsi que pour la réhabilitation de celle de Luminy, précise la présidente d’Euroméditerranée. Nous envisageons une exploitation sur un nouveau modèle, plus moderne : un gestionnaire gèrera l’entretien et la gestion du personnel. La collectivité, elle, achètera des créneaux horaires. Nous avons reçu quatre offres sérieuses. »
En lieu et place d’anciennes plages de sable, puis de friches industrialo-portuaires d’Arenc, l’urbaniste Yves Lion a imaginé dans ce quartier résidentiel des traversées est-ouest vers la mer larges de 30 mètres, destinées à la circulation mais aussi à la promenade, avec des trottoirs généreusement dimensionnés et plantés. « L’idée est d’insérer une trame verte au milieu des immeubles, explique Yves Lion. Les plantes et les arbres de l’espace public sont les mêmes que dans les ilots d’immeubles, pour créer une véritable homogénéité ». Entre bâtiments modernes, coulée verte et sirènes des paquebots, le Parc habité veut incarner le nouveau Marseille où il peut faire bon vivre.