Créée à Marseille en 2012 par Guillaume Pellegrin (photo), la société de gestion de services immobiliers s’est imposée dans la métropole Aix-Marseille et en Europe avec un portefeuille d’actifs de 550 millions d’euros. Aujourd’hui, elle se lance dans une nouvelle aventure avec l’ouverture à Marseille, rue de la République, d’un « worklab » baptisé « I lov’it ».
Entre co-working et bureaux
Installé au deuxième étage d’un immeuble, près de la place de la Joliette, cet espace offre 700 m² partagés en bureaux privatifs, espace de co-working et salles de réunion. « On répond aux besoins aussi bien des indépendants, des start-up ou des TPE. Même avec seulement 9 m², nos locataires bénéficient des mêmes services que dans un immeuble de bureaux de grand standing », explique Guillaume Pellegrin. I Lov’it s’est associé avec les commerces du quartier pour offrir une gamme complète de services : salle de fitness, conciergerie, pressing, ostéopathe… Le prix moyen reste assez élevé pour profiter de cet environnement haut de gamme : 500 euros par mois en moyenne. Pour le co-working, les tarifs sont plus raisonnables à hauteur de 10 euros de l’heure. Pour l’instant, environ 80 % de l’espace est occupé et au complet, il pourra accueillir 90 personnes. Confiant, Tivoli Capital espère bientôt dupliquer le concept dans d’autres villes françaises.
Objectif : dix « I lov’it » en 2020
Ayant travaillé dans de grands groupes internationaux en Europe, Guillaume Pellegrin croit fortement dans le développement des bureaux partagés : « Le leader européen Wework arrive à Paris cette année avec le même concept sur 12 000 m². Il faut faire vite si on veut gagner des parts de marché », avance-t-il. D’ici 2020, il souhaite ouvrir dix autres « worklabs » dans d’autres métropoles françaises comme Aix-en-Provence, Toulouse, Lille, Lyon… l’objectif est d’atteindre les 15 millions d’euros de chiffre d’affaires sur cette activité en trois ans. Pour financer ses ambitions, Tivoli Capital réfléchit à la création d’un fonds thématique pour attirer des investisseurs. Elle peut s’appuyer sur son expérience dans le domaine pour ses projets d’asset management.
Le groupe pourrait également élargir son concept aux auberges de jeunesse et aux résidences étudiantes : « Ce sont deux marchés qui se développent à l’étranger. En France, les offres proposées par les Crous sont insuffisantes, on peut donc proposer des solutions alternatives », estime Guillaume Pellegrin. Sur son segment classique de gestionnaire d’actifs immobiliers, Tivoli détient plus de 100 000 m² de bureaux sur la métropole Aix-Marseille avec notamment deux projets phares décrochés en 2015 : Euromed Center et theamp.