Sur les huit têtes de listes présentées par le Parti socialiste, six comptes de campagne auraient été rejetés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Seuls ceux de Patrick Mennucci et de Samia Ghali seraient validés. Parmi les personnalités politiques mises en cause, très peu ont réagi.
#Marseille : six candidats #PS sur huit voient leurs comptes de campagne rejetés : http://t.co/YL8Jro4pqA pic.twitter.com/CRQuYOzRVt
— Le Point (@LePoint) 28 Novembre 2014
Marseille: les comptes de campagne de @MACarlotti rejetés, ceux de @patrickmennucci validés http://t.co/8dmooDTVGX#AFP
— AFP Marseille (@AFPMarseille) 1 Décembre 2014
En cause, un second dépôt des comptes rectifiés par l’expert-comptable du PS local à la CNCCFP après la date légale. C’est l’écart entre les deux comptes, trop conséquent aux yeux de la CNCCFP, qui a motivé cette décision.
Interrogée à ce sujet, Marie-Arlette Carlotti déclare avoir “été abusée comme d’autres candidats”, elle qui jure que “sa probité n’est pas remise en cause”.
Celui qui concourait à la mairie du 5ème secteur lui emboîte le pas.
6 cptes de campagne sur 8 rejetés à Marseille avec celui de la tête de liste accepté alors que c’est lui qui plombe tt le monde! Scandaleux!
— Karim Zeribi (@KarimZeribi) 28 Novembre 2014
L’expert-comptable en contrat avec le Parti socialiste, Jean-Yves Queneudec, est tenu responsable par les personnalités visées de ces rejets de compte de campagne. Si les faits sont avérés, les têtes de liste aux dernières élections municipales (exceptés Samia Ghali et Patrick Mennucci) seraient tenues de rembourser au total plus de 450 000 euros. Reste à savoir si elles le feront de leur poche, si l’étude de l’expert-comptable en prendra la charge comme cela a été brièvement évoqué, ou bien si le Parti Socialiste endossera la faute. Mais cette dernière hypothèse semble exclue.
http://t.co/baEHUTWRqk Marseille – Comptes de campagne rejetés : le PS ne paiera pas
— Les Unes (@LesUnes) 4 Décembre 2014
A Marseille, le compte n’y était vraiment pas cette semaine. En effet, l’UMP n’est pas en reste avec l’adjoint aux finances du maire, Roland Blum. La colistière de ce dernier, Valérie Boyer, avait utilisé ses indemnités de frais de mandat parlementaire pour régler le loyer de leur local de campagne. Or, la manoeuvre est interdite depuis “l’affaire Cahuzac”. Les interprétations de ces affaires qui secouent le microcosme politique local varient.
Comptes de campagne rejetés par #CNCCFP en raison d’une faute non imputable au candidat Voilà ce qui rapproche @RolandBLUM13 et @MACarlotti
— Sebastien Mabile (@SebastienM) 3 Décembre 2014
Il n’en fallait pas plus pour que les élus FN locaux en fassent leurs choux gras.
Les comptes de campagne de Roland Blum rejetés…!! (ce qui est un comble pour l’adjoint aux FINANCES de mr Gaudin).
— Michel Cataneo ن (@michelcataneo) 3 Décembre 2014
Le compte de campagne de 6 candidats PS sur 8 et de l’adjoint o finances de Gaudin rejetés. Les mêmes qui nous donnent des leçons de gestion
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) 4 Décembre 2014
A l’approche des fêtes de fin d’année, gageons que tous les politiques locaux réviseront les leçons de bonne conduite républicaine.