Pour ses dix ans, Almaviva Santé rachète de nouveaux établissements parisiens
Le groupe hospitalier marseillais continue de faire son marché dans les établissements de santé français. Après l’acquisition des cliniques Vignoli à Salon-de-Provence et l’Étang de l’olivier à Istres en décembre dernier, Almaviva vient d’annoncer le rachat de nouveaux établissements parisiens. Leurs noms restent pour l’instant confidentiels mais Bruno Marie, le président fondateur du groupe, devrait dévoiler les détails de cette nouvelle opération de croissance externe à l’occasion d’une conférence organisée jeudi 22 juin pour ses dix ans d’existence. Seul indice sur l’importance de l’acquisition, Almaviva passerait du sixième au cinquième rang national avec ces reprises. Le groupe est d’ores et déjà leader sur la région Paca où il est né en 2007 avec le rachat de la clinique Chantecler à Marseille. Il compte désormais 30 établissements dans le pays, 14 en région parisienne et 16 en Paca.
Hope, le projet d’une maman pour les enfants malades à la Timone
Victoire Antoun, mère d’un jeune enfant malade, espère égayer le quotidien des jeunes patients soignés à l’hôpital de La Timone. Elle a lancé le projet Hope pour rendre plus agréable leur séjour, aider les familles, améliorer la prise en charge et récolter des fonds. Pour démarrer, la secrétaire générale de l’association a commencé par créer des bracelets qu’elle vend 5 euros pièce. L’argent récolté a déjà permis de repeindre en couleurs le 16e étage de La Timone enfant. Mais elle espère aller plus loin. Elle a convaincu le professeur Michel Tsimaratos, directeur du service de pédiatrie de l’hôpital, Guillaume Gorincour, professeur de radiologie à Aix-Marseille Université, et Laure Sarda, médecin et animatrice du Lab 360, de l’accompagner dans ce projet. Les deux célèbres nageurs, Laure Manaudou et Fabien Gilot, vont même devenir les parrains de l’action. Pour son prochain objectif, Hope a fait appel à la designer marseillaise Margaux Keller qui a imaginé un réaménagement complet du service de consultation du 1er étage de l’hôpital. Pour financer ce projet, l’association doit réunir 150 000 euros auprès de mécènes et d’entreprises. Un grand festival de musique sera organisé le 15 septembre prochain au théâtre Sylvain pour soutenir l’initiative. Idéalement, le chantier doit être livré à la fin de l’année prochaine.
Des chercheurs marseillais publient une étude sur la réaction des pupilles au langage
Le sens d’un mot est suffisant pour déclencher une réaction de la pupille : quand nous lisons ou entendons un mot avec un sens associé à la luminosité (« soleil », « briller », etc.), nos pupilles se rétractent comme si elles étaient effectivement exposées à une plus forte luminosité. Et l’inverse se produit pour un mot dont le sens est associé à l’obscurité (« nuit », « ténèbres », etc.). Ces résultats, publiés le 14 juin 2017 dans Psychological Science par des chercheurs du Laboratoire de psychologie cognitive (CNRS/AMU), du Laboratoire parole et langage (CNRS/AMU) et de l’université de Groningen (Pays-Bas), ouvrent une nouvelle voie pour mieux comprendre le traitement du langage par notre cerveau. Les chercheurs montrent ici que la taille des pupilles ne dépend pas seulement de la luminosité des objets observés, mais aussi de la luminosité des mots évoqués par écrit ou à l’oral. Ils suggèrent que des images mentales des mots lus ou entendus sont créées automatiquement par notre cerveau. Cette image mentale serait la raison pour laquelle les pupilles deviennent plus petites, comme si le soleil était vraiment là devant nos yeux. Cette nouvelle étude soulève des questions importantes. Ces images mentales sont-elles nécessaires pour comprendre le sens des mots ? Ou ne sont-elles au contraire qu’une conséquence indirecte du traitement du langage dans notre cerveau, comme si notre système nerveux se préparait, par réflexe, à la situation évoquée par le mot entendu ou lu ? Afin de répondre à ces questions, les chercheurs souhaitent poursuivre leur expérience en variant les paramètres du langage, en testant leur hypothèse dans d’autres langues par exemple.
Les anciens salariés de la Normed victimes de l’amiante gagnent leur procès contre l’État
Le tribunal administratif de Marseille a condamné l’État pour « carence fautive » face à sept anciens salariés de la Normed, l’ancienne société des chantiers navals de La Ciotat. Accompagnés par Centaure, l’association d’aides aux victimes de l’amiante, les travailleurs avaient déjà gagné leur bataille face à l’entreprise mais cette dernière a finalement été radiée l’an dernier. Ils ont donc décidé de se retourner contre l’État. Les juges ont estimé que les mesures mises en place pour limiter l’exposition avant 1977 étaient « très insuffisantes », et pour la période postérieure, « l’inspection du travail n’a effectué aucun suivi, ni aucune enquête auprès de cet employeur pour s’assurer du respect de la réglementation existante et l’opportunité d’imposer des mesures complémentaires », a déclaré le tribunal. Selon les avocats de l’association, près de 500 anciens salariés de la Normed sont décédés et 1 500 présentent des pathologies suite à une exposition trop importante à l’amiante sur les 4 000 personnes employées par la compagnie. L’État a fait appel de cette décision et le conseil d’État devra prochainement statuer sur le sujet.
Une soirée dédiée à l’action médico-sociale dans le parcours patient à la clinique Provence-Bourbonne
La clinique Provence-Bourbonne, à Aubagne, organise une soirée dédiée à l’action médico-sociale dans le parcours patient, mardi 20 juin à 18h30. Une thématique sous-estimée qui est pourtant essentielle dans le monde hospitalier. À travers cet événement, la clinique souhaite faire avancer la réflexion et sensibiliser les professionnels à cette problématique et aux métiers de l’action sociale afin d’anticiper davantage les besoins des patients. Toutes les personnes contribuant à l’orientation des patients hospitalisés en région Paca sont conviées à cette soirée qui se tiendra dans les murs de l’établissement. Responsables d’unités de soins, services sociaux, secrétaires médicales et services médicaux-sociaux seront présents : « Nous espérons aussi à travers cet événement, susciter une prise de conscience plus forte de l’importance du rôle des services sociaux et médico sociaux dès les premiers jours d’hospitalisation », complète Loïc Bancilhon, directeur de la clinique Provence-Bourbonne. Juriste, médecin et ergothérapeutes interviendront sur des sujets tels que la sortie du patient hospitalisé, comment faciliter l’accès aux soins des personnes en situation de handicap, ou encore rééducation et service social : une équipe autour du patient.
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