Créé en 1997, le réseau, initialement centré sur la filière de l’eau, se place aux côtés des éco-TPE PME pour les aider à développer leurs activités et répondre aux nouveaux enjeux environnementaux et éco-technologiques.
Innovation, développement à l’international, travail collaboratif entre entreprises ou avec les laboratoires de recherche, mise en relation avec les collectivités et donneurs d’ordre privés, communication, autant de leviers sur lesquels travaille Ea Eco-entreprises. « L’enjeu est important : si la transition écologique et économique est nécessaire, elle ne pourra se faire que grâce à ces entreprises et aux solutions qu’elles proposent, explique Valérie El Merini, la directrice d’Ea Eco-entreprises. Il s’agit du seul réseau pluridisciplinaire sur ces thèmes-là en Paca. Cela permet des croisements de secteurs d’activités. Les entreprises peuvent ainsi se positionner ensemble sur des marchés. »
97 TPE PME de l’ensemble des filières de l’environnement, sur les 140 membres du réseau, étaient présentes le 30 juin à l’anniversaire du réseau au Technopôle de l’Arbois. Plusieurs temps forts se sont succédé, avec l’intervention en début de matinée de Fabien Gilot, champion olympique de natation et capitaine de l’équipe de France, venu booster les chefs d’entreprises en présentant sa vision du management à travers son expérience de sportif de haut niveau. Puis, l’assemblée générale a suivi.
Le leader du département : Miramas
François-Michel Lambert, député de la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône et président de l’Institut de l’économie circulaire a clos cette réunion. « L’économie circulaire ne consiste pas seulement à faire du tri, précise François-Michel Lambert. Il s’agit de limiter le gaspillage des ressources, mieux les penser, mieux les utiliser, pour économiser de l’énergie et réduire les émissions de CO2. »
Cette structure économique et environnementale a été voulue par Emmanuel Macron et pilotée par Nicolas Hulot. Elle a besoin de points d’appuis en régions. « Notre travail avec le réseau Ea Eco-Entreprises nous permet de trouver les relais pour continuer à bâtir des réflexions sur l’économie circulaire, pour croiser les expertises, mais aussi pour créer une dynamique de territoire, organiser des colloques, des conférences, et construire un pan entier de formation. »
La région Paca connaît un découpage du secteur, entre les acteurs de la société comme les associations et les entreprises qui ont intégré l’économie circulaire comme élément majeur de leur action, et les élus qui sont totalement absents du sujet, selon François-Michel Lambert. « Ici, il y a une culture du gaspillage, nous sommes les derniers de la classe. En Bretagne, en Ile-de-France, dans les Hauts de France, les élus sont chefs de file. Ici, il faut encore ouvrir les yeux. L’Institut doit continuer à accompagner le leader du département dans ce domaine : Miramas. »