Bus électriques, autocars, tramways, BHNS, vélos… sont autant de manière de se déplacer et des modes de transport que la Métropole entend développer dans son agenda de la mobilité métropolitaine.
L’un des projets d’envergure qui entre dans ce programme concerne le métro marseillais. Entre 2020 et 2025, exit les vieilles rames datant de 1977. Ce renouvellement sera aussi l’occasion de rendre le métro entièrement automatique. Un métro sans conducteur sur le modèle de la ligne 1 parisienne. Comme à Paris, les quais seront protégés par des façades à mi-hauteur et dotés de portes anti-chutes pour répondre aux normes actuelles d’accessibilité, complétés par d’autres aménagements tels que portes réservées pour les personnes handicapées ou des planchers surbaissés. Et dans ces rames du futur, plus de conducteur ! (Illustration : ligne de métro sans conducteur à Paris, station Pyramides)
Ce qui permettra notamment une période étendue de trafic. Le marché de la maîtrise d’œuvre pour la fourniture des nouvelles rames et des systèmes d’exploitation a été attribué aux groupes d’ingénierie américain Parsons et français Assystem. Les études ont été lancées par ces deux cabinets qui assistent la Métropole Aix-Marseille-Provence dans l’élaboration du cahier des charges de ce marché conséquent. Un passage au tout-automatique dont le coût global s’élève à 500 millions d’euros. S’il y a le « full-automatique », il y a aussi le « full électrique ».
Dans ce domaine, la RTM et la Métropole expérimentent le bus électrique sur la ligne 82 qui relie la Bourse-Canebière à Euromed Arenc, avec l’ambition de voir 50% de la flotte de cars rouler à l’électrique ou au biogaz en 2025. Dans cette perspective, les initiatives locales seront encouragées, à l’image de celle portée par Totem Mobi avec sa voiturette que l’on peut recharger à des bornes électriques : la Twizy. Un moyen de transport original, pratique et écolo, qui compte de nombreux adeptes et qui pourrait s’étendre à l’ensemble du territoire métropolitain.
La Métropole testera également des véhicules autonomes, dans une zone d’activité ou sur un site touristique, forte des expériences portées actuellement par l’industrie automobile.
Des lignes maritimes ou aériennes
Innover, c’est permettre à tous de se déplacer autrement qu’en voiture. De fait, la Métropole envisage également des lignes maritimes, ou plus « aériennes ». A titre expérimental, une navette maritime sera testée sur l’étang de Berre à l’horizon 2020. D’autres liaisons sont à l’étude comme celle qui reliera la gare VAMP (Vitrolles-Aéroport-Marseille-Provence) de Vitrolles et l’aéroport en navette autonome, ou entre la gare de Saint-Antoine et l’hôpital Nord, à Marseille.
Il est aussi envisagé un téléphérique urbain. Ce moyen de transport original s’adapte bien au franchissement d’obstacles sur quelques kilomètres. Dans la cité phocéenne, un projet de desserte de Notre-Dame-de-la-Garde, avec un financement spécifique, sera la première occasion de tester cette solution.
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Reportage réalisé en partenariat avec la Métropole Aix-Marseille-Provence