Pour assurer le bon déroulement des festivités du 14 juillet, la Ville de Marseille va mettre en place un dispositif de sécurité draconien.
J-7 avant les très attendues festivités du 14 juillet. En plus du traditionnel défilé, qui descendra l’avenue du Prado, la Ville de Marseille a décidé de maintenir son feu d’artifice. Pour assurer la sûreté des quelque 100 000 spectateurs attendus sur place, la préfecture, en coordination avec la municipalité, n’a pas lésiné sur le dispositif de sécurité.
En raison du contexte particulier – outre l’état d’urgence, les attentats de Nice sont survenus lors de la dernière fête nationale – l’évêché impose des conditions de sécurité draconiennes avant d’autoriser les rassemblements au sein de l’espace public. Parmi elles, des barrières mobiles et des glissières en béton pour clôturer le périmètre du Vieux-Port, entièrement piétonnisé à partir de 18h30. En plus des filtrages par contrôles des sacs, plusieurs camions seront également disposés aux abords des entrées, et ce, afin d’empêcher toute intrusion.
Des policiers au défilé… et aux abords
Pour assurer le bon déroulement de ce dispositif, 160 agents municipaux ainsi que 170 marins-pompiers et 43 véhicules sanitaires seront déployés sur le terrain. De son côté, Olivier de Mazières, le nouveau préfet de police, n’a pas révélé précisément les effectifs mobilisés, même si la préfecture indique une présence «en nombre» de ses fonctionnaires et militaires. Ils seront disséminés dans la foule, aussi bien en civil qu’en uniforme et armés.
Au total, quatre secteurs ont été placés en vigilance renforcée : le Vieux-Port, le Fort Ganteaume, Notre-Dame-de-la-Garde et la rade marseillaise. Néanmoins, les curieux ne pourront pas admirer le feu d’artifice depuis le promontoire du jardin du Pharo. Par mesure de sécurité, les autorités ont jugé bon de le fermer. Fait inédit.
Aix-en-Provence renonce à son feu d’artifice
Pour la deuxième année consécutive, la Ville d’Aix-en-Provence annule son feu d’artifice. Les conditions météorologiques de l’été dernier, trop venteuses, avaient obligé les organisateurs à renoncer. Cette fois-ci, la mairie invoque des raisons liées à la sûreté : en période d’état d’urgence, il n’y a pas assez d’effectif humain pour assurer la sécurité du public selon Christian Rolande, l’adjoint à la sécurité. Maryse Joissains préfère remplacer le spectacle pyrotechnique du Grand Théâtre de Provence par un bal populaire, programmé sur le cours Mirabeau. D’autres festivités sont également concernées par ces mesures : la fête de Luynes et celle de Puyricard sont annulées.